Vous êtes en manque de quêtes épiques et de combats glorieux ? Alors enfilez votre plus belle armure, scellez votre fidèle destrier et foncez vers Camelot pour rejoindre immédiatement Les chevaliers de la table ronde !
Les Chevaliers de la table ronde à été créé par Bruno Cathala et Serge Laget, édité par Days of Wonder en 2005.
Le jeu vous plongera au cœur des légendes arthuriennes en vous donnant les rôles de sept des plus valeureux et légendaires chevaliers de cet univers d’heroïc fantasy qui n’est plus à présenter aujourd’hui. Du moins je l’espère pour vous, sinon vous êtes passé à côté de quelque chose d’extrêmement riche et fascinant et je vous recommande vivement de vous y plonger sans plus attendre (et c’est un ordre, je vous surveille!!!).
Jouant le rôle de chevalier disais-je donc, chacun possédant un pouvoir bien particulier, les rôles des joueurs seront plus ou moins définis par ces derniers. Exploiter au mieux les capacités de chaque personnage peut très vite s’avérer vitale pour ne pas vous faire submerger par le jeu et ne vous apercevoir trop tard que vous êtes déjà fichus.
Ensemble, vous devrez lutter contre les forces du mal qui menacent le royaume d’Arthur et qui s’incarneront dans le jeu, par des envahisseurs pictes et saxons, des engins de siège menaçant votre forteresse ou bien encore par des personnages aussi malfaisants que la fée Morgan ou Mordred, qui ne se gêneront pas pour tenter de faire sombrer Camelot dans le chaos.
Pour que les choses tournent encore plus en votre défaveur, il est possible que parmi vous se cache un traître qui pourra œuvrer de façon discrète (enfin s’il n’est pas trop stupide quand même) afin d’accélérer votre chute et ainsi se délecter de vos cris et vos larmes baignées par son rire sadique (et ne niez pas, tout le monde aime jouer le méchant dans les jeux!).
Ne perdez pas espoir cependant, car même si le jeu vous en veut beaucoup (si vous êtes dépressifs, évitez d’y jouer ça vaut mieux), vous pourrez lui rabattre son caquet rapidement en gérant bien les différentes quêtes proposées. Quêtes qui, même si au premier abord, semblent peu nombreuses, sauront vous tenir en haleine jusqu’à la fin du jeu. Certaines étant quasiment impossible à accomplir (celle du Graal pour ne citer qu’elle) et peuvent faire progresser le mal d’un coup si elles ne sont pas bien gérées et donc perdues.
Utilisant un système simple de cartes pour aider les joueurs à progresser, le jeu est loin d’être difficile à comprendre mais ne sera pas pour autant facile à dominer. Si vous ne jouez qu’entre débutants, il vous faudra sans doutes quelques parties pour comprendre toutes les subtilités du jeu, les choses à faire et surtout à ne pas faire. Et même alors, lorsque vous commencerez à dompter la bête, rien ne vous garantira la victoire. Une ou deux petites erreurs couplées à un traître alerte à la moindre faiblesse de votre part et la partie peut très vite tourner au cauchemar.
Le jeu reste cependant moins long et difficile qu’un Horreur à Arkham, dont j’ai fais la présentation il y a quelques semaines, mais il n’a rien à lui envier. Les chevaliers de la table ronde possède lui aussi une ambiance bien à lui qui saura ravir aussi bien ceux qui n’y connaissent rien ou pas grand-chose aux légendes arthuriennes que ceux qui sont fans de la première heure de l’excellente, et maintenant culte, série humoristique d’Alexandre Astier. Et si ce nom ne vous dit rien, même obligation qu’au chapitre précédent à propos de l’univers de Camelot, allez tout de suite la regarder. En plus de vous occuper, ça vous redonnera la pêche pour les dix prochaines heures.